Michaël Branchu
Co-sinus
Rhizome
Séquence(s) from Branchu on Vimeo.
Rhizome est un système performatif à trois corps dans lequel chaque interprète est relié aux deux autres par des « instruments de danse » (bâtons). D’une part, la composition triadique de ce modèle détermine un espace premier, spécifique aux éléments (interprètes) qui le constituent. D’autre part, cette organisation ne suit pas une ligne de subordination hiérarchique: tout élément affecte et influence tout autre.
C’est à travers ce dispositif que j'ai élaboré les bases d’une recherche qui oscille entre les arts plastiques et vivants. En effet, il s’agit à la fois d’une structure adaptative qui prend forme sur les surfaces de l’espace et d’une danse dont la synergie résulte de l’interaction des interprètes.
Cette recherche s’est concrétisée grâce à la collaboration de trois danseuses : Maggie SAUVÉ, Andréa CORBEIL et Julie VILLENEUVE. Nous avons exploré les variations de ce système, tenté de chorégraphier des mouvements, expérimenté de nombreux espaces… C’est dans un aller-retour permanent entre pratique physique et échange théorique que nous avons développé un langage commun, un rituel sans culte.
Lors de « Fig.10 : exposition », notre processus s’est cristallisé au moyen d’une performance-filmée. Avant que les œuvres occupent l’espace, nous avons mis Rhizome en action. Ce geste s’inscrit dans un décalage par rapport au contexte d’exposition, cette danse est alors envisagée comme l’appropriation d’un espace.
La vidéo projetée, qui restitue ce travail, est accompagnée d’une bande audio composée de fragments de discussions des interprètes, proposant ainsi une lecture de la danse. L’image et le son font partis d’une installation dans laquelle est disposé un certain nombre de bâtons afin de rendre possible l’expérience du dispositif par le public.
C’est à travers ce dispositif que j'ai élaboré les bases d’une recherche qui oscille entre les arts plastiques et vivants. En effet, il s’agit à la fois d’une structure adaptative qui prend forme sur les surfaces de l’espace et d’une danse dont la synergie résulte de l’interaction des interprètes.
Cette recherche s’est concrétisée grâce à la collaboration de trois danseuses : Maggie SAUVÉ, Andréa CORBEIL et Julie VILLENEUVE. Nous avons exploré les variations de ce système, tenté de chorégraphier des mouvements, expérimenté de nombreux espaces… C’est dans un aller-retour permanent entre pratique physique et échange théorique que nous avons développé un langage commun, un rituel sans culte.
Lors de « Fig.10 : exposition », notre processus s’est cristallisé au moyen d’une performance-filmée. Avant que les œuvres occupent l’espace, nous avons mis Rhizome en action. Ce geste s’inscrit dans un décalage par rapport au contexte d’exposition, cette danse est alors envisagée comme l’appropriation d’un espace.
La vidéo projetée, qui restitue ce travail, est accompagnée d’une bande audio composée de fragments de discussions des interprètes, proposant ainsi une lecture de la danse. L’image et le son font partis d’une installation dans laquelle est disposé un certain nombre de bâtons afin de rendre possible l’expérience du dispositif par le public.